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Etude EMC Big Data Index : un intérêt réel des entreprises en dépit d’un retard à l’allumage de la DSI


Au delà des résultats du Big Data Index, l’étude que j’ai lancé récemment avec IDC, a le mérite de mettre en avant la maturité et l’attitude face au Big Data, à la fois des responsables des études et métiers et des responsables informatiques et d’infrastructures.

Une méthodologie adaptée à la réalité de ces projets informatiques qui impliquent fortement les métiers. Le Big Data, c’est un renversement de modèle qui va au delà de transformation de l’IT. Et cela nécessitera sans doute la mise en place d’organisation métier et technologique spécifique complètement dédiée à gestion de l’information.

Des projets qui commencent juste à émerger dans les entreprises françaises

Le Big Data Index a pour objectif de mieux analyser la perception qu’ont les entreprises françaisesdu Big Data et la réalité des initiatives prises dans ce domaine. Il repose sur deux enquêtes conduites en France en juin et juillet 2012 auprès de 160 entreprises de plus de 200 salariés.

Deux populations ont été interrogées : les études et les responsables informatiques et d’infrastructures. Sans surprise au regard de la jeunesse du concept, 70% des entreprises interrogées par IDC  déclarent ne pas avoir d’initiatives ou de réflexion dans le domaine du Big Data et une entreprise sur deux a le sentiment d’être très en retrait avec la moyenne de la profession dans ce domaine.

Les raisons invoquées se situent principalement dans le domaine des compétences et de l’organisation. Le manque d’expertise technologique en interne est ainsi perçu comme le principal frein et pour 64% des équipes IT, ayant répondu à cette étude, la collaboration des services informatiques et des entités métiers devront être renforcées.

Comme le confirme l’étude, le Big Data commence juste à émerger en France. Ainsi, 18 %  seulement des entreprises interrogées déclarent utiliser des solutions « Big Data » et 11% ont prévu ou envisagent d’investir.

Pour IDC, les initiatives de ces entreprises « volontaristes » restent limitées par leur nombre et par l’ampleur des projets. Seule une moitié déploie, ou a déployé, des technologies portant à la fois sur les dimensions «stockage» et «analytiques» du Big Data.

Tendance plus positive pour l’avenir : 31% des entreprises interrogées ont esquissé, avec des entités métier, des réflexions et des discussions de type « Big Data », voire des déploiements technologiques, sans pour autant revendiquer une démarche « Big Data », ni même faire le lien avec le concept.

Un intérêt plus large et plus dynamique qu’il n’y paraît

Si, selon les résultats de l’étude, plus de la moitié des projets Big Data concernent l’analyse financière (58%), donc le secteur bancaire, et la connaissance client (53%),  on sait que la réalité du Big Data sur le terrain est plus diversifiée que cela. EMC insiste notamment beaucoup sur le coté prédictif du Big Data et pas seulement dans les secteurs innovants du commerce électronique ou de la publicité en ligne. Dans le temps, les domaines concernés seront plus vastes que l’on ne peut l’imaginer aujourd’hui.

Pour le prouver, nous avons d’ailleurs lancé différentes initiatives visant à illustrer tous les champs d’application possibles au quotidien. Au delà des usages possibles, le Big Data est perçu comme un projet très innovant.

Selon 75% des responsables « Etudes » interrogés, « le Big Data pourrait contribuer à renforcer d’une manière ou d’une autre la capacité d’innovation de leur organisation ». Grâce aux technologies Big Data, 59% estiment qu’elles pourraient tirer parti de données jusqu’alors inaccessibles. 40% indiquent que le Big Data rend possible de nouveaux modèles économiques basés sur la réactivité et l’interactivité en temps réel.

En conclusion, les résultats de l’étude témoignent encore d’une différence de maturité et d’intérêt pour le Big Data entre les entités « métiers » et « informatiques » de l’entreprise, mais aussi entre les équipes « Etudes » et « Infrastructures » au sein des directions informatiques.

La grande majorité des responsables des départements Etudes, interrogés au sein des Directions des Services Informatiques françaises, observent une demande croissante de la part des entités métier (Marketing et Finance en particulier). Et ce, en matière d’analyses plus fines et plus fréquentes, portant à la fois sur les volumes de données croissants, mais également sur des contenus plus variés.

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